Mali : les héros de la diaspora (© Nicolas Réméné / RÉA pour Le Point )
REPORTAGE. Les migrants de la région malienne de Kayes qui se sont installés à l'étranger, dont fait partie Mamoudou Gassama, assurent les missions de l'État.
DE ENVOYÉE SPÉCIALE À YÉLIMANÉ, CLAIRE MEYNIAL
Kayes, Mali 11/01/2018. Le journaliste Bakar Fofana lors l'un direct à la radio. La Radio Rurale de Kayes est la première radio libre du Mali, c'est à dire non éthatique. Fondé en 1988 avec l'aide de la coopération italienne, son but premier était de soutenir les initiatives des organisations de migrants qui étaient les premiers acteurs de développement. Aujourd'hui, la RRK produit des émissions sur des thèmes aussi varlés que la santé ou l'économie mais la migration occupe une place de choix dans ses programmes. La radio rurale a un site www.radioruraledekayes.net permettant aux migrants de part le monde d'écouter la radio et de participer aux débats.
Kayes, Mali 11/01/2018. La Radio Rurale de Kayes est la première radio libre du Mali, c'est à dire non éthatique. Fondé en 1988 avec l'aide de la coopération italienne, son but premier était de soutenir les initiatives des organisations de migrants qui étaient les premiers acteurs de développement. Aujourd'hui, la RRK produit des émissions sur des thèmes aussi varlés que la santé ou l'économie mais la migration occupe une place de choix dans ses programmes. La radio rurale a un site www.radioruraledekayes.net permettant aux migrants de part le monde d'écouter la radio et de participer aux débats.
Kayes, Mali 11/01/2018. Boucoury Kouma, chef du quartier Bencounda à Kayes. Boucoury a passé 40 ans en France où il a travaillé essentiellement dans le nettoyage et la peinture pour la mairie de Bagneux. En 1969, il créé l'association Bencounda qui oeuvre dans le secteur de la culture puis du développement. Son principal objectif est d'obtenir de la mairie de Kayes des terrains afin que les migrants de retour puissent avoir un pied à terre à leur arrivée. En 1994, il obtient autour de l'ancien aéroport 500 lots. Chaque lot est alors vendu 375 000 Fcfa (570€) mais pas uniquement réservé aux migrants.
Kayes, Mali 11/01/2018. Pont à l'entrée de la ville de Kayes. Une grande majorité des maliens de l'extérieur viennent de la région de Kayes.
Sur la route qui rejoint Kayes à Yélimané, de très nombreux villages possèdent des infrastructures imposantes telles que des mosquées, des chateaux d'eau, des centres de santé ou encore des écoles. Toutes ces réalisations ont été financées par les migrants de la région. Ici le village d'Argueta .
12/01/2018. Réunion des hommes du village de Yaguiné Banda. Comme dans pratiquement tous les villages du Cercle de Yélimané, on ne trouve pratiquement plus de jeunes entre 16 et 35 ans. Tous sont partis à " l'aventure ". Si la plupart vont chercher du travail sur le continent, notamment en Afrique Centrale, certains prennent le risque de routes beaucoup plus dangeureuses à travers le désert et la Méditérannée avec l'image d'un idéal...L'Europe.
12/01/2018. L'école de Yaguiné Banda a été construite grâce à l'argent de la diaspora. Encore en travaux, celle ci acceuille 3 classes répartient en 6 niveaux. Il y a 3 professeurs pour 70 à 80 élèves par classe. Un seul est fonctionnaire de l'état, l'un stagiaire, et un, payé par les villageois avec l'argent des ressortissants. Celui ci devra bientôt partir.
12/01/2018. Le château d'eau de 50 m3, situé à Yaguiné Banda dessert le réseau interconnecté de Yaguiné et Gory Banda. Au total, c'est plus de 3500 villageois qui bénéficent d'un accès à l'eau potable. L'eau est distribuée jusqu'à Gori grâce à 9 km de canalisation enterrée. Les villageois des 2 villages ont participé grandement à la réalisations des tranchées entre les 2 villages. Cette réalisation rentre dans le cadre du Paddy ((Programme d'appui au développement de Yélimané) qui associe la ville de Montreuil, le gouvernement malien, la communauté malienne à l'extérieure, divers partenaires et les villageois pour améliorer de façon pérenne l'accès à l'eau dans le cercle de Yélimané. Coût total: 250 millions de Fcfa dont environ 15% financés par les ressortissants
12/01/2018. Aïchatou Kamissomo, 19 ans, matrone. Le CSCOM de Yaguiné Banda, dont la construction a été financé par les migrants acceuille aujourd'hui un médecin, une matrone, et une pharmacie. Yaguiné étant situé à moins de 10km de Yélimané celui ne devait pas bénécifier d'un Centre de Santé Communautaire. Il fallait auparavant 2 à 3h de charette pour arrivée à Yélimané.
12/01/2018. La pharmacie du CSCOM de Yaguiné Banda, dont la construction date de 2009 mais passait communautaire en 2013 a été financé par les migrants. Il acceuille aujourd'hui un médecin, une matrone, et une pharmacie. Les médicaments sont par ailleurs payés par la diaspora. Yaguiné étant situé à moins de 10km de Yélimané celui ne devait pas bénécifier d'un Centre de Santé Communautaire. Il fallait auparavant 2 à 3h de charette pour arrivée à Yélimané.
12/01/2018. Vue sur le village de Yaguiné Banda depuis le château d'eau.
12/01/2018. Le chef du Village de Benna, Abdoulaye Maréga (à gauche) et son conseiller.
12/01/2018. À Benna, 5 puits de grand diamètre ont été financés par les migrants pour un montant total de 25 000 000 Fcfa entre 1967 et 1993. Le forage d'un coût total de 8 109 000 Fcfa, a été financé par la ville de Montreuil à 90%. Le 10% restant on était à la charge des migrants.
12/01/2018. L' ASEJR ( Association de Sensibilisation et d'Éducation Islamique des Jeunes Ressortissants de Toya) a financé une école corannique destinée aux femmes de Benna.
12/01/2018. Niouma Diakité, 70 ans. Enseignante à la madrassa. L' ASEJR ( Association de Sensibilisation et d'Éducation Islamique des Jeunes Ressortissants de Toya) a financé une école corannique destinée aux femmes de Benna.
12/01/2018. L' ASEJR ( Association de Sensibilisation et d'Éducation Islamique des Jeunes Ressortissants de Toya) a financé une école corannique destinée aux femmes de Benna.
12/01/2018. L' ASEJR ( Association de Sensibilisation et d'Éducation Islamique des Jeunes Ressortissants de Toya) a financé une école corannique destinée aux femmes de Benna.
12/01/2018. À Benna, 5 puits de grand diamètre ont été financés par les migrants pour un montant total de 25 000 000 Fcfa entre 1967 et 1993. Le forage d'un coût total de 8 109 000 Fcfa, a été financé par la ville de Montreuil à 90%. Le 10% restant on était à la charge des migrants.
12/01/2018. La Mosquée de Benna, 46 millions de Fcfa a été financée à 100% par l'envoi d'argent issu de la diaspora.
12/01/2018. La Mosquée de Benna, 46 millions de Fcfa a été financée à 100% par l'envoi d'argent issu de la diaspora.
12/01/2018. Balani à Yélimané. Ce vendredi soir, la jeunesse de Yélimané se réunie dans la rue pour danser. Dans les villages du Cercle pratiquement tous les jeunes en âge de partir à l'aventure (16-35 ans) ont quitté leur famille dans l'espoir d'un avenir meilleur. Trouver un emploi, en Europe ou sur le continent africain, constitue la motivation première de ces jeunes. Une partie de l'argent économisée reviendra à la famille restée au village.
13/01/2018. à Yarka. Extrait d'acte de naissance de Mahamadou Diallo. 2 jours avant le ministère des Maliens de l’Extérieur annonçait que 48 maliens, dont certains du Cercle de Yélimané avaient péri en Méditarannée en voulant rejoindre les côtes européennes, le dimanche 7 janvier. Mahamadou Diallo, 26 ans était l'un d'eux. Il avait quitté l'Algérie pour rejoindre la Libye. De la il espérait rejoindre les côtes italiennes.
13/01/2018. Journée de deuil à Yarka, les villageois viennent donner les condoléances à la famille de Mahamadou Diallo, 26 ans. Il avait quitté l'Algérie pour rejoindre la Libye. De la il espérait rejoindre les côtes italiennes puis la France. 2 jours avant le ministère des Maliens de l’Extérieur annonçait que 48 maliens, dont certains du Cercle de Yélimané avaient péri en Méditarannée en voulant rejoindre les côtes européennes, le dimanche 7 janvier. Mahamadou Diallo, berger, était l'un d'eux. Son père, Alassane Diallo, en boubou orange ici, lui avait pourtant déconseillé de prendre la mer. Son frère (à droite, teeshirt blanc) assure lui aussi vouloir partir malgré les risques. "Il n'y a pas de travail ici" dit il.
13/01/2018. Journée de deuil à Yarka, les villageois viennent donner les condoléances à la famille de Mahamadou Diallo, 26 ans. Il avait quitté l'Algérie pour rejoindre la Libye. De la il espérait rejoindre les côtes italiennes puis la France. 2 jours avant le ministère des Maliens de l’Extérieur annonçait que 48 maliens, dont certains du Cercle de Yélimané avaient péri en Méditarannée en voulant rejoindre les côtes européennes, le dimanche 7 janvier. Mahamadou Diallo, berger, était l'un d'eux. Son père, Alassane Diallo, lui avait pourtant déconseillé de prendre la mer pour rejoindre l'Europe.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018. Yarka. Après plusieurs années de mauvaises récoltes, voir pas du tout, les femmes de Yarka se sont organisées en association pour créer des jardins maraichers. Ces jardins ainsi que les puits constituent un grand paramètre maraicher protégé. Les légumes produits assurent ainsi une certaine sécurité alimentaire et aussi des revenues aux femmes du village. Ces périmètres maraichers ont été financés par les migrants à la demande des villageois.
13/01/2018 - 2 grandes habitations construitent par des migrants à Yarka. On se rend compte ici à quel point l'environnement dans cette région sahelienne est aride. Les températures peuvent atteindre 50°c en mars / avril.
13/01/2018 - L'environnement dans cette région sahelienne est très aride 8 à 9 mois par an. Les températures peuvent atteindre 50°c en mars / avril. La déforestation et les pluies durant l'hivernage accélérent l'érosion des sols.
13/01/2018, Niogomera. Tanja Demba est resté 9 ans en situation irrégulière en France. Il fût arrêté quelque temps avant sa régularisation, celle étant accordé au bout de 10 ans selon lui. Il a été très stigmatisé par les villageois à son retour. Personne ne croyant à son histoire.
13/01/2018, Niogomera. Tanja Demba est resté 9 ans en situation irrégulière en France. Il fût arrêté quelque temps avant sa régularisation, celle étant accordé au bout de 10 ans selon lui. Il a été très stigmatisé par les villageois à son retour. Personne ne croyant à son histoire.
13/01/2018, Niogomera. Tanja Demba est resté 9 ans en situation irrégulière en France. Il fût arrêté quelque temps avant sa régularisation, celle étant accordé au bout de 10 ans selon lui. Il a été très stigmatisé par les villageois à son retour. Personne ne croyant à son histoire.
13/01/2018, Niogomera. Tanja Demba avec sa femme et son enfant. Il est resté 9 ans en situation irrégulière en France et fût arrêté quelque temps avant sa régularisation, celle étant accordé au bout de 10 ans selon lui. Il a été très stigmatisé par les villageois à son retour. Personne ne croyant à son histoire.
13/01/2018, Niogomera. Tanja Demba avec sa femme Il est resté 9 ans en situation irrégulière en France et fût arrêté quelque temps avant sa régularisation, celle étant accordé au bout de 10 ans selon lui. Il a été très stigmatisé par les villageois à son retour. Personne ne croyant à son histoire.
13/01/2018, Un groupe de femmes prépare à manger lors d'une fête de chasseurs dans un village du cercle de Yélimané.
13/01/2018, Takaba Dacakane. Un sac contenant de la gomme arabique. Cette dernière est issue d'arbres de la famille des acacias et récoltée principalement en Afrique saharienne. On trouve 2 qualités. Les prix oscillent entre 900 Fcfa /kg pour la première, et 250 Fcfa /kg pour la seconde.
13/01/2018, Takaba Dacakane. Un villageois incise le tronc afin de récolter la gomme arabique. Cet arbre de la famille des acacias est présent principalement en Afrique saharienne. On trouve 2 qualités. Les prix oscillent entre 900 Fcfa /kg pour la première, et 250 Fcfa /kg pour la seconde. Une personne peut récolter jusqu'à 15kg/jour. L'année dernière cet homme a récolté 235kg de cette précieuse sève.
13/01/2018, Takaba Dacakane. Un villageois incise le tronc afin de récolter la gomme arabique. Cet arbre de la famille des acacias est présent principalement en Afrique saharienne. On trouve 2 qualités. Les prix oscillent entre 900 Fcfa /kg pour la première, et 250 Fcfa /kg pour la seconde. Une personne peut récolter jusqu'à 15kg/jour. L'année dernière cet homme a récolté 235kg de cette précieuse sève.
13/01/2018, Takaba Dacakane. Un villageois incise le tronc afin de récolter la gomme arabique. Cet arbre de la famille des acacias est présent principalement en Afrique saharienne. On trouve 2 qualités. Les prix oscillent entre 900 Fcfa /kg pour la première, et 250 Fcfa /kg pour la seconde. Une personne peut récolter jusqu'à 15kg/jour. L'année dernière cet homme a récolté 235kg de cette précieuse sève.
13/01/2018, Villageois de Takaba Dacakane qui participe à la récolte de la gomme dont l'extraction se fait entre octobre et mars. Cet arbre qui auparavant était coupé pour être utiliser comme bois de chauffe pour cuisiner constitue aujourd'hui une vraie manne économique. Afin de récolter de façon abondante la gomme arabique les villageois on besoin d'introduire un produit qui va permetttre à l'arbre de donner plus de sève. C'est ce produit qui est financé en petite partie par la diaspora ainsi que les outils. Cet arbre de la famille des acacias est présent principalement en Afrique saharienne. On trouve 2 qualités. Les prix oscillent entre 900 Fcfa /kg pour la première, et 250 Fcfa /kg pour la seconde. Une personne peut récolter jusqu'à 15kg/jour.
13/01/2018, Yélimané. On retrouve partout ces voitures qui l'on appelle "France au revoir". De marques généralement françaises , leur provenance est souvent facile à deviner car elles sont encore immatriculées en France. Elles sont le symbole de cette diapora malienne vivant en France et qui ramène des véhicules par la route.
13/01/2018, Yélimané. On retrouve partout ces voitures qui l'on appelle "France au revoir". De marques généralement françaises , leur provenance est souvent facile à deviner car elles sont encore immatriculées en France. Elles sont le symbole de cette diapora malienne vivant en France et qui ramène des véhicules par la route.
13/01/2018, Yarka. Amadou Diallo nous montre comment sont tenus les registres et livres de compte. Tous les mouvements d'argent des migrants vers le village y sont répertoriés. Aujourd'hui, les transferts se font de manière plus électroniques et les messages via téléphones portables font office de d'ordre de virement à la dite personne via un responsable. Amadou Diallo est responsable de ces comptes à Yarka, village du cercle de Yélimané. Il en est de même pour les travaux importants du village, où la contribution de toute la diaspora est nécessaire comme par exemple la constrution des mosquées, écoles, centre de santé, ou d'un château d'eau.
13/01/2018, Yarka. Amadou Diallo nous montre comment sont tenus les registres et livres de compte. Tous les mouvements d'argent des migrants vers le village y sont répertoriés. Aujourd'hui, les transferts se font de manière plus électroniques et les messages via téléphones portables font office de d'ordre de virement à la dite personne via un responsable. Amadou Diallo est responsable de ces comptes à Yarka, village du cercle de Yélimané. Il en est de même pour les travaux importants du village, où la contribution de toute la diaspora est nécessaire comme par exemple la constrution des mosquées, écoles, centre de santé, ou d'un château d'eau.
13/01/2018, Yarka. Amadou Diallo nous montre comment sont tenus les registres et livres de compte. Tous les mouvements d'argent des migrants vers le village y sont répertoriés. Aujourd'hui, les transferts se font de manière plus électroniques et les messages via téléphones portables font office de d'ordre de virement à la dite personne via un responsable. Amadou Diallo est responsable de ces comptes à Yarka, village du cercle de Yélimané. Il en est de même pour les travaux importants du village, où la contribution de toute la diaspora est nécessaire comme par exemple la constrution des mosquées, écoles, centre de santé, ou d'un château d'eau.